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En route pour l'Asie II
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1 juin 2007

Dicto des pays

INDE  drp_inde

En Inde du Sud, les paysages superbes du Kerala, les rizières, les arbres à palmes s’associent avec les plages gigantesques, les palais dravidiens, la cuisine très épicée, les éléphants et les saris multicolores, et avec des villes telles que “ Bollywood ” (Bombay, quoi !), capitale du cinéma indien, et Madurai, capitale du pèlerinage hindou, la cité la plus ancienne et la plus sainte du Sud.

L’Inde du Nord, Inde éternelle, celle des éléphants et des palais de maharadjahs, des saddhus et des temples jaïns, des fêtes multicolores et du Taj Mahal, est aussi l’Inde des mégalopoles, mélange indescriptible de Moyen Âge et de modernité, avec ses cortèges de misère et ses embouteillages ! Des ethnies en grande quantité, quelques millénaires d’histoire, des religions en veux-tu en voilà, des vaches sacrées à tous les coins de rue… Une Inde d’une telle richesse et d’une telle diversité que vous n’en reviendrez pas intact !

LADAKH  drp_inde

Au nord du Cachemire, on bute sur l'Himalaya. Commence alors une région étonnante, faite des plus hauts sommets et des vallées les plus sèches du monde, le Ladakh. À une altitude moyenne de 5 300 m, une population de 100 000 habitants perpétue un mode de vie ancestral. Elle est concentrée le long de l'Indus, le roi des fleuves, et des quelques torrents qui s'y jettent et leur assurent une abondance récolte annuelle.
La position géographique de la région en fait un objectif militaire stratégique. Les Chinois, sur la lancée de leur inqualifiable annexion du Tibet, en ont volé un bout. Les Pakistanais ne se sont pas gênés pour en prendre un autre. Ce qui justifie la présence permanente de plus de 150 000 soldats sur le territoire. Soldats qui, au passage, gardent un œil sur les Ladakhis. Cette armée est plutôt paisible, mais 150 000 soldats, ça ne passe pas vraiment inaperçu.
Les Ladakhis sont bouddhistes lamaïstes et ont accueilli de nombreux réfugiés tibétains. Du Cachemire monte l'influence de l'islam, mais aujourd'hui les bouddhistes se défendent, ce qui vaut parfois quelques jours de couvre-feu.
La population la plus voyante, l’été, est formée par les touristes occidentaux venus en masse depuis l’ouverture du Ladakh au tourisme en 1974. Mais il suffit de s'éloigner un peu de la route principale pour marcher des jours durant sans croiser d'autres vies que les mouflons, rapaces et petits chevaux sauvages.

NEPAL  drp_nepal

Minuscule pays de légende coincé entre deux géants, carrefour mythique sur la route du Sel et de la Soie où se côtoient dans la paix et la tolérance une multitude d’ethnies.
C’est ici que naquit le Bouddha et que réside l’unique déesse vivante au monde. Royaume magique où le quotidien est encore fait d’histoires de rois, de reines et de princesses, de divinités qui se transforment en animaux, de serpents qui se changent en dieux, de géants, démons et autres sorcières. Le charme se poursuit jusque dans le prénom de ses habitants ; on s’appelle Vishnu, Laksmi, Krishna ou plus simplement Raj Kumar (« le fils du roi »).
Terre de contradictions, à l’image de son dieu Shiva, à la fois créateur et destructeur, on y trouve souvent un côté qui ravit et un autre qui attriste, aigre-doux, tragi-comique, parfum asiatique de yin et de yang. Mais ici, on se sourit, on se parle, on échange, on se soucie encore de l’autre. Le Népal est un endroit béni, et on connaît peu de voyageurs qui en soient revenus déçus.

TIBET  drp_tibet

Depuis des siècles, le Tibet fascine et inspire romans et récits extraordinaires de voyageurs ayant réussi à y pénétrer. Son éloignement et son inaccessibilité ont toujours alimenté l’imaginaire occidental en mal d’exotisme et de merveilleux.
Mais ce mythe ne doit pas faire oublier la réalité. Depuis l'invasion chinoise en 1950 et l'exil du dalaï-lama en Inde, le Tibet central, appelé région autonome du Tibet (TAR), est intégré à la République populaire de Chine, tandis que les provinces du Kham et de l'Amdo à l'est et au nord-est sont rattachées au Qinghaï et au Sichuan. Les Tibétains qui n’ont pas migré, ont du supporter les communes populaires, la fureur destructrice des Gardes rouges, la rééducation par le travail, l’humiliation ou la collaboration. Plus d’un million de Tibétains furent exterminés par les soldats de Mao, soit un sixième de la population. Les Tibétains formaient alors déjà une minorité dans leur propre pays, et ceux qui tentaient de manifester leur nationalisme, comme en 1988 et 1989, allaient être systématiquement réprimandés par la violence.

Aujourd'hui, après l'exil de plus de 120 000 Tibétains (réfugiés pour la majeure partie en Inde), et malgré la colonisation et l’armée chinoise, le Tibet reste une terre extraordinaire que se partagent harmonieusement pasteurs nomades et agriculteurs. La beauté exceptionnelle des hauts plateaux, la puissance des montagnes, la chaleur des maisons et du thé au beurre, la richesse des rituels et la ténacité d'un peuple qui refuse de mourir, voici quelques-uns des éléments qui le rendent si particulier et attachant.

Merci routard.com

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